Cette recherche observationnelle à grande échelle en Europe, avec plus de 17.000 sujets suivis pendant plus de 12 ans suggère que les stratégies de prévention doivent s’appliquer aux personnes en surpoids ou obèses, même en l’absence de syndrome métabolique.
Certes, le syndrome métabolique isolé ou associé à une obésité, est associé à un risque très élevé de survenue de maladie cardiovasculaire. Mais, les personnes « seulement » obèses ou en surpoids ont également un sur-risque qui n’est pas négligeable.
Ces résultats étayent les recommandations actuelles qui promeuvent une alimentation saine (PNNS 4, 2017-2022) et la pratique régulière d’une activité physique, en adressant si besoin les personnes obèses dans des centres de cure appropriés.
Source: coeur.net. 28/11/2017